Le point sur une thérapie extraordinaire : l’EMO, un dérivé de l’EMDR
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En EMO « Etude des Mouvements Oculaires »,
il n’y en a pas besoin, plus simplement vous savez déjà, que le trauma est présent, et au cours de la séance, il se dévoile, se concrétise.
Une précision s’impose quand on parle de « soulager ses traumatismes ». En effet, si l’EMO est bien le « must » pour cela, il est important de comprendre, que la technique va travailler sur le stress qui découle du traumatisme, et celui-ci peut entrainer un mal être et quelques larmes durant la séance .
Puis, l’EMO efface la souffrance associée au traumatisme, mais il n’efface pas le souvenir.
En fait, il permet de vivre avec, comme avec n’importe quel souvenir, sans que celui-ci nous tire vers le bas, vers la déprime.
Un traumatisme, qu’est-ce que c’est :
C’est un choc émotionnel.
Il entraîne nombres de symptômes, vous empêchant de vivre sereinement, car sans travail, il est plutôt handicapant.
il se créé, comment :
Quand une personne vit une situation difficile, ou en est seulement témoin, le cerveau émotionnel est submergé par le choc, cela provoque une incapacité à traiter les bonnes informations correctement.
Ne comprenant pas la situation, vous créez un blocage inconscient, avec un certain nombre de symptômes, de la phobie en passant par les angoisses, les cauchemars, l’irritabilité, la déprime et cela peut aller jusqu’aux douleurs chroniques, troubles du comportement, ou encore un mal être tout simplement.
Oui, certains évènements difficiles, de l’enfance à l’adulte, même si on s’en souvient pas comme : une rupture, un deuil, les difficultés familiales, ou conjugales, peuvent être traumatiques, car tout ce qui n’est pas surmonté, peut laisser des blessures émotionnelles plus ou moins graves, des perturbations psychologiques, ou de comportements inadaptés.
Il n’y a pas que des grands traumas qui peuvent aussi être à l’origine d’un mal être, et engendrer des comportements gênants, des mauvais souvenirs d’enfance génèrent aussi, des stress post traumatiques.
L’EMO et son mode de fonctionnement :
L'EMO permet de se libérer des souffrances psychiques qui sont coincées dans le cerveau émotionnel, de ses souvenirs d'un événement traumatique, en utilisant des stimulations oculaires pour les effacer.
Il y a plusieurs méthodes :
1- Les stimulations bilatérales :
Ces stimulations peuvent être :
1- Visuelles : le sujet suit les doigts du praticien.
2- Corporelles : le praticien tapote alternativement sur les genoux du sujet.
3- Auditives : le praticien stimule tour à tour chaque oreille par un son.
2- la spatialisation :
Légèrement plus longues, les séances de spatialisation permettent au consultant, de trouver l’origine du traumatisme dans son vécu.
3- le quadrillage :
Encore plus long et surprenant, permet de puiser dans le passé lointain, les traumas et les ressources.
4- etc… :
Il y a plusieurs autres méthodes, comme le jeu, la spirale etc...
Toutes ces méthodes,
ont pour effet, d'activer les zones du cerveau impliquées dans le traumatisme, jusqu'à dépasser l'évènement en le séparant de l'émotion ressentie.
C’est une méthode complètement naturelle, qui fonctionne sur le modèle de notre cerveau, quand il encode les informations de la journée, pendant notre sommeil la nuit.
En effet, si nous pouvions observer nos yeux, à cet instant-là, nous constaterions des mouvements oculaires sous nos paupières closes.
Ce travail, permet en saturant notre cerveau d’enlever la charge émotionnelle liée au trauma de manière mécanique. De plus, une ou deux séances suffisent.
Si l’hypnose permet de travailler efficacement sur les traumatismes grâce à l’inconscient, l’EMO permet de « reprogrammer » le cerveau émotionnel. Mais, un travail n’empêche pas l’autre.
A qui s’adresse l’EMO :
La technique est adaptée à tous.
Du nourrisson à l’adulte en passant par les enfants de tout âge. Bien évidement, la technique diffère en fonction de l’âge. On travaillera avec les parents pour un bébé, avec des jeux ou, du dessin pour un enfant, etc.
Une séance type en EMO :
Un entretien préalable permet de cerner les « traumas et les ressources » puis, installer ces ressources psycho-corporelles, sur le trauma.
Le consultant se concentre quelques instants sur le souvenir traumatique, les pensées et ressentis négatifs associés, et mesurent son niveau de perturbation sur une échelle de 10 à 0.
Puis, selon le type d’EMO, le praticien commence des séries de stimulations ayant pour objectif de faire descendre la perturbation à zéro.
Le rendez-vous se termine par un dialogue sur la séance puis l’installation d’une pensée positive.
Le consultant pourra entre les séances, utiliser les stimulations bilatérales sur les scènes perturbantes, afin de les atténuer en attendant le prochain rendez-vous, ou renforcer les actions du thérapeute.
D’où vient l’EMDR ?
La thérapie EMDR est mise au point à la fin des années 1980
par une Américaine, Francine Shapiro, qui a découvert l'effet bénéfique des mouvements oculaires au cours d'une promenade dans un parc en 1987. Ainsi, elle utilise ce constat dans sa thèse doctorale en psychologie comportementale, puis elle publie sa première description de l'EMDR. Depuis, elle consacre sa carrière à la promotion et à la diffusion de cette thérapie.
L'EMDR a été utilisée pour la première fois avec des vétérans de la guerre du Golf, puis des victimes ou témoins d’agressions ou d’accidents. Son champ d’applications s’est ensuite étendu dans tous les domaines de vie.
En 1994, Francine Shapiro reçoit l'Award for Distinguished Scientific Achievement in Psychology. En 2002, elle se voit décerner le prix Sigmund-Freud par l'Association mondiale de psychothérapie et par la ville de Vienne.
Votre hypnothérapeute.
Serrus Patrick, ÔzAlternatives,
je suis parfaitement formé à cette technique, et je vous reçois sur rendez-vous, dans mon cabinet à Etampes, ou en visioconférence dans toute la francophonie.
Formé à l'IFTA par "Gwen" un praticien et formateur hors paire, il a su se réaproprier cette méthode pour la sublimer, un énorme merci à lui.